Lancée par l’Association valaisanne pour le renforcement des contrôles sur les chantiers de construction (ARCC), l’application mobile permettant à la population de signaler en tout temps les chantiers illégaux devra-t-elle être supprimée?
Le préposé fédéral adjoint, Jean-Philippe Walter, indiquait mardi que cette innovation romande contrevenait à la loi fédérale concernant les mesures en matière de lutte contre le travail au noir, ainsi qu’à la loi fédérale sur la protection des données.
Hier, lors d’une conférence de presse, le président de l’ARCC, Serge Métrailler, s’inscrivait en faux. «Pour la première loi, la base légale existe. Pour la seconde, nous allons contacter le préposé valaisan à la protection des données pour discuter d’éventuels problèmes. Mais nous n’allons pas surseoir à son lancement en Valais.»
Débusquer les fraudeurs
Si l’application devait être finalement validée, cette nouvelle source d’informations sera précieuse pour les sept contrôleurs assermentés de l’ARCC qui, depuis février 2017, débusquent...