L’Alliance de gauche est fâchée. Aucune de ses propositions n’a passé la rampe du Grand Conseil vendredi dernier concernant le projet de réforme cantonale de l’imposition des entreprises. « Nous voulions que les grandes entreprises qui bénéficient de cette loi participent elles aussi aux compensations sociales comme cela s’est déjà fait dans plusieurs cantons», explique le chef de groupe Emmanuel Amoos.
En savoir plus : Le Valais va réformer sa fiscalité
L’AdG avait, par exemple, demandé que les entreprises participent au financement de l’assurance cantonale perte de gain maladie pour les chômeurs, des frais de fonctionnement du secteur d’accueil à la journée des enfants ou encore d’un fonds d’indemnisation lié au chômage intempérie. «Nous regrettons aussi l’augmentation de l’impôt personnel. Là on fait payer aux plus démunis les coûts d’une réforme en faveur des grandes entreprises», poursuit le chef de groupe.
Dans un communiqué de presse, le parti socialiste du Valais romand est clair. «Si les propositions de l’AdG ne devaient pas être prises en compte lors des travaux de 2ème lecture, nous entamerons les démarches auprès de nos partenaires de gauche pour le lancement d’un référendum sur la révision de cette loi», conclut Emmanuel Amoos.
En savoir plus : Vers une hausse de déduction pour les frais de crèche