La qualité de l'air valaisan est toujours meilleure. C'est ce qu'annonce l'Etat ce lundi avec la présentation du rapport 2017 en la matière établi par le Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement. Cette tendance à l'amélioration continue depuis les années 80, suite à différentes mesures prises par le Canton.
Particules fines touchées par l'inversion thermique
Durant l'année passée, les concentrations de particules fines ont été influencées par la météo. En janvier et février 2017, des situations d'inversion thermique ont favorisé des dépassements de la limitation journalière. Toutefois, la tendance des niveaux est significativement à la baisse depuis 10 ans et la valeur limite annuelle a été respectée.
La pollution du dioxyde d'azote poursuit sa diminution depuis 2007. Le seuil maximal en moyenne annuelle a été respecté, sauf à proximité immédiate de l'autoroute.
Lutte contre l'ozone de longue haleine
Du côté des valeurs limites de l'ozone, le Canton indique qu'elles ont encore été fréquemment dépassées entre mars et septembre. En 2017, le mois de juin a été le deuxième plus chaud depuis 1864 - date du début des mesures par Météosuisse. Une haute température persistante, une vague de chaleur de plusieurs jours accompagnée d'un ensoleillement intense ont favorisé la production d'ozone. Le mois de juin a alors connu le plus grand nombre de dépassements de la limitation horaire sur ce polluant dans l'année.
Ce tableau ne change plus depuis quatre ans. L'amélioration de la qualité de l'air en Valais, constatée par rapport à tous les polluants, se maintient. La colonne "PM10" traite des particules fines. © SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT, ETAT DU VALAIS
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