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Justice: la bonne foi de l’ancien président de Bagnes en jeu

Eloi Rossier et Frédéric Perraudin ont comparu mardi devant le juge de district, ils sont accusés de faux dans les titres par Gabriel Luisier qu’ils ont renvoyé en février 2016 ou en novembre 2015, selon les versions divergentes du Ministère public ou de la défense. Ainsi s’ouvre le premier procès touchant à l’affaire des constructions illicites.

20 avr. 2021, 21:06
Eloi Rossier (à droite) et son avocat Jean-Charles Bornet, à leur arrivée au tribunal.

Il s’agit du premier procès qui touche à l’affaire des constructions illicites de Verbier. La tension était palpable dans les locaux du Tribunal cantonal, où se tenaient mardi les plaidoiries, et non pas dans le tribunal de district, trop petit au vu de l’enjeu et du nombre de journalistes présents.

En août 2015, «Le Nouvelliste» révélait que la commune de Bagnes avait permis des constructions de chalets hors normes en se basant sur un règlement des constructions plus généreux que la loi cantonale.

Eloi Rossier et Frédéric Perraudin ont signé consciemment et volontairement une décision contenant une fausse date et un courrier contenant une motivation de licenciement qui ne correspond pas à la vérité.
Jean-Pierre Greter, procureur

Alors employé communal, Gabriel Luisier est aujourd’hui considéré comme le lanceur d’alerte de cette affaire, même s’il nie ce qualificatif. Il avait dénoncé à l’exécutif plusieurs dossiers de constructions, dont l’un concernait...

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