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Journées européennes du patrimoine: la chapelle de Lourtier ou les vitraux du compromis

En marge des Journées européennes du patrimoine, attendus ce samedi 14 et dimanche 15 septembre 2019, «Le Nouvelliste» vous propose ses trois coups de cœur de l’édition valaisanne. Aujourd'hui, la chapelle de Lourtier.

12 sept. 2019, 10:20 / Màj. le 12 sept. 2019 à 12:00
Vitraux abstraits de Carla Prina installés dans la nef de la chapelle en 1966 en alternance avec ceux de Gaeng.

Lourtier, entre-deux-guerres. Le chemin qui mène à la messe est rude pour les 400 habitants du hameau bagnard. Huit kilomètres à parcourir jusqu’au Châble à jeun, car hors de question de communier le ventre plein. Avoir sa propre église est un besoin. Après l’incendie qui détruit les hauts du village en 1929, les Lourtiérains saisissent l’occasion d’édifier leur propre lieu de culte. Le jeune chanoine de l’abbaye de Saint-Maurice qui desservait la vallée propose les services de l’une de ses connaissances: l’architecte Alberto Sartoris. Les plans sont validés. L’Evêque de Sion donne son autorisation. La construction peut commencer. Les propriétaires des parcelles cèdent avec bonheur les prés et tout le village se lance dans l’aventure. «Même les femmes» partent en quête de pierres et de bois dans les environs. Débutée en avril, l’église est terminée en septembre. «C’est dire l’empressement de la population», souligne Jean-Louis Troillet, président du comité de...

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