Lors d’une urgence vitale, chaque seconde compte. «Or, face à une telle situation, les personnes sous le coup de la panique ne savent plus qui appeler. Elles ont tendance à composer le 117 ou le 118 au lieu du 144», explique Jean-François Pillet, chef de la compagnie des Ambulances de l’Hôpital du Valais. Un geste qui doit devenir un «automatisme», pour ces ambulanciers qui, à l’occasion de la journée nationale du 144 de ce dimanche, nous racontent leur métier.
Un équipement qui s’électrise
Pour Grégoire Berclaz, ambulancier depuis dix-neuf ans, «la profession a beaucoup évolué depuis quinze ans». Que ce soit au niveau de la taille des véhicules utilisés, qui a considérablement augmenté, ou du matériel, devenu plus technologique. De nouveaux modèles de brancards électriques permettent par exemple de faciliter le chargement et le déchargement du patient du véhicule. Le système des chaises de transport a également progressé. «Des chenilles...