Jean Zermatten, vous êtes la ValaiStar de novembre. Un honneur de plus après votre élection au bureau transitoire. Comment vivez-vous cette notoriété?
Au risque de paraître un peu trop modeste, je trouve que c’est beaucoup d’honneur pour un seul homme, alors que c’est l’action d’un groupe. L’affaire de la constituante a démarré il y a quatre ans, à l’initiative de cinq à six personnes qui, au départ, étaient dans une utopie. Est-ce que cela marcherait? Tout un tas de gens se sont ralliés progressivement au mouvement. Premièrement pour récolter les 8000 signatures nécessaires à la validation de notre initiative (ndlr: juillet 2016). Deuxièmement pour faire accepter par le peuple l’idée de la révision de la Constitution par une constituante (mars 2018). Les partis politiques favorables se sont impliqués. Troisièmement, le travail d’Appel citoyen s’est confirmé dans les urnes le 25 novembre. Ce fut une action collective, dont j’étais le porte-parole...