Agé de 46 ans, marié à la députée écologiste au Grand Conseil Marylène Volpi Fournier, Jean-Pascal Fournier avait déjà annoncé qu’il ne se représenterait pas pour une quatrième législature au conseil communal de la Ville de Sion. Porté à la présidence des Verts valaisans, il espère continuer sur la lancée de son prédécesseur. «Il y a dix ans, nous pesions à peine 2% de l’électorat valaisan. Aujourd’hui, nous atteignons 5%». Le politicien est confiant. Selon lui, les thématiques actuelles promettent un bel avenir à son parti. «Il faut arrêter de se lamenter. Le Valais n’est pas au fond du trou», assure-t-il. «C’est ce message que nous voulons faire passer, un message d’espoir.»
L’an passé, les verts avaient déjà annoncé la couleur en refusant de faire alliance avec les socialistes pour les élections nationales. La section sédunoise avait même réitéré cet automne en tournant le dos à l’alliance de gauche. «Aujourd’hui, notre objectif est de renforcer l’identité verte et de s’affirmer en tant que parti indépendant», confirme Jean-Pascal Fournier. Il n’empêche, les écologistes se disent prêts à tisser des alliances, «au gré des réalités locales».
Durant la soirée, les verts valaisans ont également désigné la haut-valaisanne Brigitte Wolf comme vice-présidente. Ils entendent ainsi montrer l’importance accordée à leur développement dans la partie germanophone du canton. Dans le même temps, ils se sont dotés d’une nouvelle organisation en regroupant les diverses sections en cinq régions couvrant l’ensemble du territoire.