Grand. Baraqué. Jean-Michel Cina a toujours eu le physique d’un sportif. Du footballeur qu’il a été. Le caractère d’un compétiteur. L’envergure et la dimension d’un politicien de taille. Qui a compté durant les vingt-quatre ans de politique à tous les échelons du pays. Qui comptera dans sa fonction de président de la SSR en tant que chef de l’unité confédérale. Hier, il a donné sa dernière conférence de presse de politicien à Salquenen. Là où tout a commencé, en 1993 lorsqu’il devenait président de commune.
Tout sautillant. Plein de l’émotion et de la passion qui l’ont habité durant douze ans, mais qu’il n’a jamais vraiment partagées durant tout ce temps, enfermé dans une hermétique discrétion. Hier, il a pourtant ouvert le livre des souvenirs. Est remonté douze ans plus tôt. Trois législatures de ministre qui ont fait suite à tout autant d’années occupées à d’autres mandats électifs. «Je quitte...