Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Jean-Marc Landry, Monsieur loup, perd en justice contre un éleveur qui le contredit

Un éleveur français qui a traité Jean-Marc Landry de «pompier pyromane» ne sera pas inquiété par la justice valaisanne.

25 nov. 2019, 17:59
/ Màj. le 26 nov. 2019 à 09:19
Jean-Marc Landry a perdu en justice contre un éleveur qui le contredit à propos des mesures de protection des troupeaux contre le loup.

Le Tribunal cantonal valaisan (TC) a débouté le Jurassien Jean-Marc Landry par une ordonnance datée du 21 novembre. L’homme surnommé Monsieur loup a déposé plainte contre un éleveur français, qui a démonté ses affirmations sur les mesures de protection contre le grand prédateur dans une vidéo diffusée sur YouTube.

A lire aussi : Loup: un internaute français sera jugé en Valais

Bataille autour du loup 

Jean-Marc Landry avait réalisé un reportage «En quête de loup», diffusé sur la chaîne de télévision France 3. Il y explique l’efficacité des mesures de protection contre le loup.

Ce film fait bondir Bruno Lecomte, qui élève des chèvres dans les Voges. Avec sa caméra, l’éleveur a vérifié sur le terrain les affirmations du spécialiste du loup. Il découvre à la frontière germano-polonaise des éleveurs qui sont «victimes de pertes importantes de bétail causées par le loup malgré les mesures de protection proposées par Jean-Marc Landry», comme le note le TC dans son ordonnance.

Bruno Lecomte diffuse alors une vidéo intitulée: «En quête de loup: un documentaire mensonger et tronqué.» Il accuse aussi sur Facebook Jean-Marc Landry «de travestir la réalité de la protection des troupeaux». Il le traite encore de «pompier pyromane», en affirmant que Jean-Marc Landry travaille à la fois pour les protecteurs du loup et pour les éleveurs qui s’opposent au grand prédateur et en subissent les attaques.

Le Tribunal cantonal estime «qu’au terme d’une analyse objective», il n’y a rien d’attentatoire à l’honneur dans les propos de Bruno Lecomte, défendu par Me Jean-Luc Addor.

Le TC déboute donc Jean-Marc Landry et son défenseur, Me Sébastien Fanti. Ce dernier indique qu’il fera «très probablement» recours auprès du Tribunal fédéral.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias