Il se redresse quand l’interview commence. Dans son bureau de ministre, pendant trois quarts d’heure, Christophe Darbellay s’applique à donner des réponses percutantes. Il a des messages à faire passer. Et de petites phrases à distiller. Droit dans ses bottes et bien dans son département, il défend son bilan, son style et son programme. Il veut faire savoir qu’il est un conseiller d’Etat qui a une vision et qui travaille beaucoup pour la concrétiser rapidement. N’en déplaise à la Verte Céline Dessimoz et au socialiste Peter Bodenmann qu’il s’amuse à tacler, au contraire de Frédéric Favre et de Mathias Reynard qu’il flatte. Interview.
Christophe Darbellay, il y a quatre ans, vous étiez destiné à devenir l’homme fort du gouvernement. Aujourd’hui, les chefs de groupe interrogés par «Le Nouvelliste» vous attribuent la pire moyenne, tant sur le plan politique qu’humain. Vous n’êtes pas l’homme fort du gouvernement.
J’ai reçu de très...