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"J'avais envie que le Valais fasse des vins à la hauteur des grands bordeaux"

Madeleine Gay a pris officiellement sa retraite hier. Couverte de médailles et de titres, l'oenologue de Provins reste humble mais affiche une vision pointue sur la viti-viniculture valaisanne.

08 sept. 2015, 17:03
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En arrivant chez Provins, il y a 34 ans, aviez-vous le dessein de révolutionner la viticulture valaisanne?

Quand on est dans l’action, on ne pense pas nécessairement au but des choses. J’y suis allée spontanément! J’avais goûté de très grands vins étrangers (des bordeaux) et j’avais envie qu’en Valais on en fasse d’aussi beaux. J’avais en quelque sorte des complexes.

Vous avez pensé: on ne boxe pas dans la même catégorie?

C’est à peu près ça. J’avais un a priori vis-à-vis de l’alcool. Je ne voyais pas le vin comme un produit qualitatif qu’on déguste pour le plaisir mais comme une boisson ayant souvent un effet négatif sur les gens. Au niveau familial, j’ai quand même été marquée par les méfaits de l’alcool. Alors, quand j’ai découvert que le vin, ce n’était pas seulement de l’alcool, mais que c’était aussi, et surtout, une histoire de goût, j’ai eu un déclic....

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