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Martigny: j’ai testé la station de lavage pour chiens

Laver son chien comme une voiture (ou presque), c'est désormais possible en Valais. Expérience à Martigny dans les locaux de Dog Wash.

11 juil. 2017, 14:29
/ Màj. le 11 juil. 2017 à 17:45
Nouky s'est prêté au jeu de Dog Wash, non sans un certain plaisir.

Une station de lavage pour chiens? Lorsqu’on m’en a parlé, je voyais déjà mon chien emporté par une machine et passer entre des rouleaux tournant à toute vitesse.  Eh bien pas du tout mon toutou.

Chez Dog Wash à Martigny, dans ce qui ressemble à une cabane au fond d’une rue Bonne de Bourbon sans issue, pour être lavé, le chien entre dans une sorte de baignoire. C’est mieux qu’à la maison; ici pas besoin de porter un animal récalcitrant, puisqu’il entre par une porte en verre.

 

Tout est en libre service, tous les jours et sans rendez-vous. © Le Nouvelliste


Comme pour les voitures

A côté de la baignoire, une boîte de commande qui ressemble fort à celles que l’on trouve dans une station de lavage pour voitures. Sur l’écran tactile, il y a une touche shampooing, une autre pour le rinçage, une pour le conditionner, puis deux pour le séchage. Deux différences par rapport à la station pour autos: à la place du traitement anticorrosion, il y a un traitement antiparasitaire et, pour finir le lavage, il y a un bouton désinfection, pour préparer la place au suivant.

 

 

Sur place, je fais comme tout le monde; je lis à peine les instructions et je commence.

Mais avant, il faut payer. Cela peut se faire facilement avec une carte de crédit. Un premier montant de 5 francs est débité. Le lavage coûte 1,25 franc la minute.

Nouky se met en position sans rechigner. Lui et ses 36 kilos se retrouvent en toute sécurité sur une surface antidérapante. Avantage pour le maître, l’animal se trouve à la bonne hauteur.

Des tabliers rigolos sont à disposition. Mais ce n’est pas obligatoire. Je prends le risque...

Pour laver, pas de rouleau, mais une douchette que j’actionne moi-même. L’eau arrive automatiquement à la température idéale, soit à 38 degrés. En deux minutes, Nouky est couvert de mousse. Je frotte un peu. On passe à la phase rinçage. La commande tactile est un peu récalcitrante, probablement en raison de mes mains mouillées.  Problème vite réglé et c’est reparti. La douche est réglable et je peux augmenter la pression.

 

 

On pourrait arrêter là. C’est l’été, il fait chaud. Nouky pourrait sortir et s’ébrouer tranquillement et l’opération lavage n’aurait coûté qu’une thune.

Comme il semble apprécier l’expérience, on passe au conditionneur, puis séance séchage. Ici aussi, il est possible de choisir un léger vent ou un souffle plus martignerain.

 

 

Après quelques secondes de séchage, la nature reprend ses droits. Nouky, qui est de nature patiente mais qu’il ne faut pas trop pousser quand même,  s’ébroue énergiquement et saute hors du bac. Oui, je sais, j’aurai pu (dû?) l’attacher. Tout est d’ailleur prévu à cet effet.

Peu importe. Sa queue montre qu’il est tout content... et tout propre. Honnêtement, son poil est magnifique. L’opération n’a duré qu’une dizaine de minutes et a coûté une douzaine de francs.

Curieuse, la petite bouledogue Holy se précipite dans le bac. Et c’est reparti pour un tour...

 

 

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