Il a débarqué à Melbourne, tout au sud de l’Australie, en août dernier. Au moment des premiers départs de feu. L’immensité de ce pays, de la taille d’un continent, est telle que les incendies représentent alors une réalité lointaine pour Maxime Constantin. Mais peu à peu, alors qu’il part à la découverte du pays où il a prévu de séjourner au moins deux ans, les feux s’étendent et s’intensifient.
«L’air était irrespirable»
Dans le courant du mois de décembre, ce Valaisan de 26 ans rejoint Sydney, située à neuf heures de route de Melbourne. C’est là qu’il prend totalement conscience de l’ampleur du sinistre. «Il y avait tellement de fumée. C’était monstrueux», commence le Vétrozain. «On ne voyait pas le ciel, on ne voyait rien en fait.» Au volant de son van, il a beau rouler fenêtres fermées et ventilation en circuit fermé, «l’air était irrespirable».