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Les derniers chiffres du marché immobilier valaisan à découvrir dans notre supplément "Habitat"

Si depuis vingt ans, les prix immobiliers (villa et propriété en PPE) ont quasiment toujours été orientés à la hausse, les chiffres ont légèrement baissé au cours des six derniers mois. Notre supplément "Habitat" prend la température du marché grâce à l'indice immobilier BCVs.

24 oct. 2017, 08:12
/ Màj. le 25 oct. 2017 à 18:00
En Valais, les prix de transaction des appartements en PPE sont inférieurs de 1,7% par rapport à ceux d’il y a encore six mois.

Les prix des résidences principales en Valais peuvent  connaître de petites périodes de baisse. Sur le long terme, par contre, ils montent toujours. C’est ce que montre l’indice immobilier BCVs. Celui-ci présente la situation prévalant en Valais non seulement trimestre par trimestre, mais permet aussi un regard rétrospectif sur les vingt dernières années. On constate ainsi qu’une villa valaisanne qui valait 100 000 francs en 1997 vaut aujourd’hui 178 000 francs. Un appartement qui pouvait être acheté pour 100 000 francs il y a vingt ans vaut 185 400 francs aujourd’hui.

Grande différence entre les régions valaisannes

Etonnamment, l’évolution des prix au niveau valaisan et suisse est très similaire. La villa de 178 000 francs en Valais vaut 176 100 francs en moyenne nationale et  le logement de 185 400 en Valais vaut  187 100 en Suisse. Si la différence entre le Valais et la Suisse est assez réduite, entre les régions valaisannes, les écarts sont nettement plus importants. En partant de 100 000 en 1997, on arrive à 162 300 francs aujourd’hui à… Zermatt. Parmi les communes importantes du canton, la station du pied du Cervin est celle qui a le moins augmenté en vingt ans… peut-être parce qu’à Zermatt, les prix étaient déjà élevés il y a vingt ans. Sur deux décennies, c’est à Sion que les prix ont le plus progressé, passant de 100 000 à 214 700. La capitale est suivie par Monthey (208 800), Vétroz (208 300), Fully (204 900) et Martigny (196 800).

Mouvements latéraux

Après un record historique au cours du trimestre précédent, l’indicateur immobilier BCVs pour les logements en propriété est revenu au cours du troisième trimestre 2017 à son niveau du milieu de l’année 2016, un recul général de –0,8% , imputable au segment des appartements en PPE alors que le prix des villas est quasi inchangé. Ce ralentissement peut s’expliquer par le recul d’un tiers de l’immigration nette dans notre canton en comparaison avec l’année précédente. De plus, le taux d’inoccupation est en nette augmentation dans notre canton. Au cours des six derniers mois, les prix des logements en propriété ont diminué de –2,6% dans le Haut-Valais, –1,3% dans le Valais central tandis qu’ils ont augmenté à 0,7% dans le Bas-Valais. Les communes touristiques ont quant à elles perdu –0,5%.

Pour l’ensemble du canton, les prix des transactions pour les appartements en PPE sont inférieurs de 1,7% (moyenne suisse +0,4%) alors que les  prix pour une villa dans le canton pour les six derniers mois se sont quasi stabilisés à 0,1% (suisse +1,7%).

Un taux de vacance trop élevé sur le marché locatif

En Valais, 2,25% des logements sont inoccupés. Pour le président de la direction générale de la BCVs, Pascal Perruchoud, "le taux de vacance d’un marché considéré comme équilibré se situe aux alentours de 1,5%". Le taux actuel que l’on retrouve en Valais dépasse donc largement cette valeur idéale et n’est pas prêt à redescendre durablement en raison du nombre d’objets en construction ou en projet qui vont arriver sur le marché. Le  banquier pointe du doigt un autre élément qui pousse le taux de vacance à la hausse: "Le marché se détend sur le canton de Vaud, ce qui pourrait avoir des effets en Valais." En d’autres termes, les Vaudois qui venaient volontiers profiter des prix du marché immobilier valaisan risquent d’être moins nombreux à traverser la frontière cantonale pour s’installer.

Mise en garde

"Il y a un risque de tourisme locatif", selon le président du conseil d’administration de la BCVs, Jean-Daniel Papilloud. Les locataires qui vivent dans des logements datant un peu et qui voient des appartements neufs arriver sur le marché avec plusieurs mois de loyer offerts peuvent être tentés de déménager. "Le marché locatif comporte des risques pour le particulier qui veut y investir", met en garde le président du conseil d’administration.

Cet article est à découvrir dans notre supplément «Habitat» de ce jeudi 26 octobre.

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