En Valais, c’est Monsieur Vélo. Actif sur le dossier depuis plus de 30 ans, Yves Degoumois est président de l’association valaisanne Pro Vélo, organisme bénévole de défense des intérêts des cyclistes. Il y a quelques jours, dans un communiqué adressé à la presse, cet ingénieur en environnement, collaborateur de l’administration cantonale, tenait au nom de Pro Vélo des propos durs à l’encontre des politiques valaisans, qu’il accusait de faire planer une «omerta» sur le sujet de la mobilité cycliste. Le problème? «Je n’ai pas l’impression que cette mobilité-là soit réellement prise en compte, alors qu’avec les villes que l’on a – par leur taille, leur topographie, leur climat –, le Valais pourrait être un exemple.»
Yves Degoumois, vous assumez de parler d’«omerta» du monde politique valaisan à l’égard de la mobilité cycliste?
Oui. On a longtemps été très consensuels. Mais devant l’absence de résultats, on apprend à changer. Il faut...