«C’est le 20ème anniversaire de mon élection au Conseil fédéral? Et bien c’est Le Nouvelliste qui me l’apprend.» Au téléphone depuis Athènes où il se trouve en mission pour le compte de la Fondation de l’École Suisse d’Archéologie en Grèce (ESAG), Pascal Couchepin est fidèle à l’image qu’il a laissée tout au long de sa carrière politique. Peu sensible aux commémorations et autres cérémonies, comme indifférent aux démonstrations de reconnaissance publique.
Par contre, il n’a rien perdu de son énergie, de sa soif d’apprendre et son immense curiosité. «Les hauts dignitaires hellènes que je côtoie ces jours sont très inquiets de la tension qui ne cesse de monter entre leur pays et la Turquie.» Et son regard sur l’actualité valaisanne? «J’ai bien sûr apprécié le débat et le vote sur la constituante. Mais rassurez-vous, je ne ferais pas acte de candidature!»
Entré au conseil communal de Martigny il y a...