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«Il faut oser parler de la mort avec les enfants vivant un deuil»

A l’occasion des dix ans d’As’trame Valais, la psychothérapeute Charlie Crettenand, qui accompagne les familles vivant un bouleversement profond, explique comment évoquer la mort avec les petits. Une soirée publique aura lieu mardi à Sion.

08 nov. 2019, 19:00
Charlie Crettenand confie que cacher un deuil à l’enfant pour le protéger peut l’amener à avoir des angoisses plus tard.

La mort d’un papa ou d’une maman, le divorce ou la maladie physique ou psychique d’un parent, autant d’événements qui bouleversent la vie d’un enfant et de la famille entière. Depuis dix ans, As’trame Valais accompagne des familles qui traversent de telles épreuves. Charlie Crettenand, psychothérapeute et formatrice, est l’une des trois personnes à intervenir dans l’association en Valais. Interview.

Comment se passe concrètement le soutien que vous apportez?

Nous organisons d’abord une séance en famille. Puis le parcours As’trame, comme on le nomme, se réalise en cinq séances qui se passent en groupe, en individuel, en fratrie ou en famille. Je me souviens d’une famille dont le papa venait de recevoir un diagnostic de tumeur au cerveau. Il est venu aux séances avec sa femme et ses deux enfants de 4 et 6 ans. Les séances ont permis de libérer la parole et de parler de manière franche et...

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