Le mois prochain je serai en Valais pour la soirée de vernissage de l’association Patouch à mon cœur, qui lutte contre les maltraitances faites aux enfants en ouvrant le dialogue avec eux à l’école et dont j’ai accepté d’être la marraine
Petite, je m’imaginais volontiers pirate 2.0, voguant sur les mers pour défendre les baleines avec Sea Shepherd, à la Brigitte Bardot sans le côté raciste, ou en ambassadrice de l’Unesco dans les zones de conflits, à la lady Di en moins ringard et surtout moins fabriqué. Sans abandonner mes fantasmes sur le bord de la route comme certains abandonnent leur tortue de compagnie, j’ai appris à regarder le grand bal de l’empathie occidentale avec le cynisme qu’il mérite.
Poursuivie par l’idée que mon métier de comédienne n’est pas l’action la plus concrète qu’on puisse mener en matière d’amélioration du bien-être humain global, j’ai malgré tout toujours eu envie, comme...