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Horlogerie valaisanne: Unia Valais rompt les négociations salariales

Face à «l’intransigeance de la délégation patronale», Unia Valais rompt les négociations salariales dans le milieu de l’horlogerie valaisanne. Le syndicat, qui espérait obtenir une augmentation des salaires minimaux pour l’année 2018, entend porter le cas devant les instances nationales.

30 août 2018, 11:49
Unia Valais a annoncé jeudi avoir rompu les négociations salariales dans le milieu de l’horlogerie valaisanne.

Unia Valais a annoncé jeudi avoir rompu les négociations salariales dans le milieu de l’horlogerie valaisanne. Le syndicat revendiquait une augmentation mensuelle des salaires de 70 francs, avec une marge de manœuvre possible. Il a dû se heurter à ce qu’il définit comme «une intransigeance de la délégation patronale.»

«Leur dernière offre s’est montée à 30 francs d’augmentation, ce qui représente 4 francs de plus que le montant du renchérissement automatiquement pris en compte dans la fixation des salaires réels», explique Blaise Carron, le président d’Unia Valais. 

L’offre est jugée trop faible par le syndicat valaisan, en regard de l’évolution des salaires dans les autres branches de l’industrie valaisanne, mais aussi du fort dynamisme dont jouit l’horlogerie en ce moment. «Le premier semestre 2018 a été le meilleur qu’ait connu le secteur depuis 2012. Si les salaires de base n’augmentent pas cette année, je ne sais pas quand ils le feront», poursuit Blaise Carron. 

Unia Valais entend porter le cas devant les instances nationales, tant syndicales que patronales, afin qu’un accord soit trouvé. Faute de quoi, le recours à un médiateur pourrait être envisagé.
 

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