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Hôpitaux de Sion et de Brigue: oui aux 385 millions d’investissements

Le Grand Conseil est prêt à cautionner l’Hôpital du Valais pour qu’il puisse effectuer les travaux prévus à Sion et à Brigue. Seuls les socialistes du Haut-Valais contestent l’option prise et souhaitent qu’un hôpital neuf soit construit dans le Haut-Valais.

06 mai 2019, 11:23
La modernisation de l'hôpital de Sion coûtera à elle seule 247,5 millions, montant qui ne comprend pas la construction du nouveau parking.

Les députés valaisans se sont montrés favorables, lors du débat d’entrée en matière lundi, au cautionnement de 385 millions qui leur est demandé pour les travaux planifiés pour les hôpitaux de Sion et de Brigue. Pour l’hôpital de la capitale, les investissements prévus se montent à 247,5 millions. A Brigue, le coût des projets s’élève à 137,5 millions.

A lire aussi : Le Valais prévoit d’investir 385 millions de francs dans les deux futurs hôpitaux de Sion et de Brigue

Les engagements pour les parkings

Les parkings liés aux hôpitaux doivent être autofinancés sur une période de quarante-huit ans, raison pour laquelle ils font l’objet de décisions séparées. Le montant de 27 millions pour le parking de Sion a déjà fait l’objet d’une décision antérieure du Grand Conseil et les travaux de construction devraient être terminés cet automne. Pour Brigue, le nouveau cautionnement pour le parking se monte à 9,5 millions. Il a aussi été accueilli favorablement par le Grand Conseil.

L’opposition des socialistes du Haut

Face à ces cautionnements, seuls les socialistes du Haut-Valais, le parti de la ministre de la santé Esther Waeber-Kalbermatten, s’opposent à l’option prise, en militant ouvertement pour la construction d’un nouvel hôpital dans le Haut-Valais. Doris Schmidhalter-Näfen critique plusieurs points du projet de rénovation, allant de la climatisation à la protection contre les crues en passant par la protection contre le bruit des hélicoptères. «Nombre de coûts ne figurent pas dans le projet qu’on nous présente. C’est un marché de dupes!», lance la députée socialiste qui affirme aussi que «l’hôpital d’occasion coûtera finalement plus cher qu’un hôpital neuf».

Les autres partis se prononcent favorablement sur les cautionnements demandés, avec quelques nuances. Par exemple, les Verts, par Jean-Daniel Melly, lancent un appel à la prudence financière, tout en disant oui. L’UDC, par Mikaël Vieux se pose des questions sur le montant des cautionnements accordés à l’Hôpital du Valais, mais une interrogation qui ne l’empêche pas de dire oui, comme les autres groupes.

Des projets à venir pour les autres sites hospitaliers

La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten se veut rassurante. Elle indique que les estimations financières effectuées par l’Hôpital du Valais «sont prudentes» et que l’institution pourra faire face à ses investissements. L’Inspection des finances veillera au grain pour que les coûts de construction soient respectés.

La ministre indique encore que pour les autres sites hospitaliers de Martigny, Sierre, Saint-Amé (Saint-Maurice) et Malévoz (Monthey), les discussions pour les futurs projets de rénovation viennent de démarrer. Pour l’heure, une enveloppe de 100 millions est prévue pour réaliser l’ensemble des travaux.

Le Grand Conseil se prononcera formellement sur les cautionnements à accorder à l’Hôpital du Valais jeudi après-midi. 

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