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Hausse des primes maladie: vous êtes révoltés!

Sur les réseaux sociaux, les internautes valaisans se montrent écoeurés par rapport aux dernières hausses des primes maladie qui ont été annoncées. Ils esquissent quelques solutions aussi, dont la caisse unique.

29 sept. 2017, 11:59
/ Màj. le 29 sept. 2017 à 12:08
Un sentiment de révolte s'affiche sur les réseaux sociaux suite à l'annonce de la hausse des primes.

Les internautes valaisans sont remontés comme jamais contre la hausse des primes des caisses maladie! Ils utilisent des mots très forts pour exprimer leur ras-le-bol. «Honteux!» «Nous sommes des vaches à lait.»

>>A lire aussi: Forte hausse des primes en Valais

Certains assurés vont même jusqu’à évoquer l’idée d’un boycott : «On devrait tous ne pas payer nos primes un mois dans toute la Suisse», lance Martine Gaillard. D’autres, comme Nathalie Butty, pensent que rien, au final, ne va se passer: «Et comme d'habitude les gens vont rouspéter un ou deux mois et puis plus rien!»

Un coût difficilement supportable

Pour beaucoup, la facture commence à devenir insupportable. Bruno Bonnaz a fait le calcul: «440.- x 12 = 5’280.- + le treizième déguisé sous forme de franchise à 500.- = 5’780.- sans parler d’une part non négligeable de nos impôts consacrée à la santé. » Et Catherine Logean ajoute: «Le pire, c’est que bon nombre de services ne sont pas pris en charge.»

Les causes montrées du doigt

Difficile de dire que les internautes analysent vraiment les raisons qui nous ont conduit dans cette situation difficile. Par contre, ils avancent des éléments expliquant la hausse des primes.

 

  • La classe politique est clairement montrée du doigt. «11% des parlementaires ont des liens directs avec les caisses maladie», peut-on lire sur un post Facebook.
  • Le prix des médicaments en Suisse supérieur à celui pratiqué dans les pays voisins est souvent cité.
  • Les citoyens connaissent de l’intérieur le monde médical. Et là, ils constatent certaines aberrations du système. Virginie Rochat raconte par exemple son expérience vécue en Valais: «J'ai été sidérée par ma consultation avec l'anesthésiste en vue d'une intervention chirurgicale... 2h dans l'hôpital, j'ai vu 3 personnes différentes, qui m'ont toutes fait remplir plus ou moins le même formulaire.»

Des esquisses de solutions

  • Responsabilité individuelle: la surconsommation de certains est contestée. Natalie Bonvin-Messerli déclare : «Que les personnes deviennent un peu plus responsables et arrêtent d'aller pour un pet de travers aux urgences.» Mais voilà, les assurés qui paient chers ont l’impression d’avoir droit à des prestations.
  • Des interventions en ambulatoire uniquement: cette solution proposée par le Conseil d’Etat valaisan de faire uniquement en ambulatoire certains gestes médicaux soulève des incertitudes qui peuvent se résumer ainsi: si le monde médical n’est pas convaincu et qu’il fait part de ses craintes aux patients, il y a un risque que les Valaisans aillent se faire soigner ailleurs.

>>A lire aussi: Les solutions valaisannes contre la hausse des primes 

Changer de caisses? Cette solution ne convainc pas vraiment. Les internautes ont l’impression qu’une caisse bon marché une année augmentera ses primes l’année suivante. Et la question des assurances complémentaires est évoqué. La caisse qui accueille un nouvel assuré émet des réserves sur certaines prestations, ce qui réduit à néant l’intérêt financier du changement.

>>Participez à notre sondage: songez-vous à changer de caisse?

>>A lire aussi: Quand et comment changer de caisse

La caisse unique est la solution la plus souvent citée. Elle revient même comme un leitmotiv. Même un radical convaincu comme Vladimir Granziero y songe sérieusement. Certains citoyens ont le sentiment d’avoir été manipulés lors des dernières votations sur le sujet. Rose Desiles  «l’année des votations, comme par hasard, il n’y a pas eu d’augmentation! Cherchez l’erreur!»

>>A lire aussi: notre sondage sur la caisse unique
 

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