Une étude montre que les surcoûts liés aux mesures de protection des troupeaux ovins rendues nécessaires par la présence des grands prédateurs coûtent 7,6 millions par an au niveau suisse. Pour le seul Valais, la facture se monte à 1,6 million, indique l’Etat dans un communiqué diffusé vendredi.
En moyenne, les mesures de protection coûtent 43 francs par mouton estivé et par saison d’alpage. La moitié de ces coûts sont couverts par l’obtention de paiements directs supplémentaires.
Cette étude a été réalisée par le bureau d’experts indépendants Büro Alpe, mandaté par les cantons du Valais et d’Uri et cofinancée par l’Office fédéral de l’environnement.
Financement des surcoûts à trouver
Pour financer les surcoûts non couverts actuellement, les experts proposent deux pistes. Celle de l’utilisation de pâturage permanent et celle de la compensation financière prise en charge par les pouvoirs publics. L’Etat du Valais renvoie la balle à la Confédération en rappelant que le soutien aux mesures de protection «est régi par une loi fédérale» et qu’il «appartient à la Confédération de procéder à d’éventuelles adaptations».