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Grands prédateurs en Valais: vers un vote populaire

Le Conseil propose au Grand Conseil de déclarer recevable l’initiative constitutionnelle «Pour un canton du Valais sans grands prédateurs» et de la soumettre au vote du peuple. En recommandant l’acceptation de l’initiative.

30 juin 2020, 09:27
Le loup est évidemment au centre de l'initiative "Pour un Valais sans grands prédateurs".

Cela ne changera pas grand-chose à la situation actuelle, mais il est important que le peuple valaisan puisse se prononcer sur la question des grands prédateurs. C’est dans les grandes lignes le message du Conseil d’Etat, publié dans un communiqué mardi matin.

Le Gouvernement a décidé de proposer au Grand Conseil de déclarer recevable l’initiative constitutionnelle «Pour un canton du Valais sans grands prédateurs» et de la soumettre au vote du peuple. En recommandant l’acceptation de l’initiative.

A lire aussi : L’initiative «pour un Valais sans grand prédateur» a été déposée (16 janvier 2017)

L’initiative populaire «Pour un canton du Valais sans grands prédateurs» a été déposée auprès de la Chancellerie d’Etat le 16 janvier 2017, accompagnée de 9545 signatures. Elle exige l’introduction d’un nouvel article 14bis dans la Constitution cantonale.

Le 25 janvier 2017, le Conseil d’Etat a transmis l’initiative au Grand Conseil. Après examen et modification du texte, l’initiative populaire a été déclarée recevable par vote du Grand Conseil le 12 septembre 2019.

L’article proposé et adapté en cours de procédure a la teneur suivante: «L’Etat élabore des prescriptions contre les grands prédateurs et à la limitation et la régulation du nombre des grands prédateurs. La promotion de la population des grands prédateurs est interdite.»

«Faible marge de manœuvre»

«La législation en vigueur, ainsi que la législation révisée qui entrera en vigueur en cas d’acceptation du projet de révision de la Loi fédérale sur la chasse (LChP), remplissent déjà largement les exigences de l’initiative», poursuit le Conseil d’Etat, qui ajoute que «le canton ne dispose de surcroît que d’une faible marge de manœuvre pour édicter un concept cantonal en matière de grands prédateurs.»

 

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