Vous êtes cinq femmes à un poste de présidente cette année, franchement, c’est un peu un hasard du calendrier non?
C’est un peu un hasard que nous nous retrouvions toutes à ces postes la même année parce que nous ne sommes pas si nombreuses en politique. 19% seulement au Parlement cantonal, deux à Berne et, pour ce qui me concerne, une sur cinq au gouvernement. Ce qui n’est pas un hasard par contre, c’est la compétence de ces femmes. Elles ne sont pas là comme alibi. Elles ont toutes prouvé leur valeur et elles représentent, à part l’UDC, toutes les franges politiques. Cela démontre qu’il y a aussi eu une volonté du côté des partis de leur donner un pouvoir décisionnel.
Concrètement, cette constellation féminine, qu’est-ce qu’elle va changer?...