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Grand Conseil: les prêts d’études ne deviendront pas plus attrayants en Valais

Les prêts d’études ne seront pas plus attrayants. Le Parlement et le gouvernement valaisans se sont opposés mardi à cette idée lancée par plusieurs députés.

10 mars 2020, 15:54
L’obligation de rembourser démarre dès le début de la troisième année civile suivant la fin du cursus estudiantin.

Plusieurs députés valaisans du PDC, du PLR et des Verts veulent augmenter l’attractivité des prêts d’études en abaissant le taux d’intérêt lié à ceux-ci. Ni le Conseil d’Etat ni le Grand Conseil ont suivi leurs vœux, ce mardi.

En mai 2019, plusieurs élus du législatif valaisan avaient déposé un postulat afin d’augmenter l’attractivité des prêts d’études. Pour mémoire, ces sommes sont des contributions financières remboursables, au terme de son cursus estudiantin.

Remboursement progressif

L’obligation de rembourser démarre dès le début de la troisième année civile suivant la fin du cursus estudiantin et devra s’échelonner sur un maximum de dix ans. Le montant minimal à rembourser se monte à 3600 francs pour les trois premières années, puis au minimum à hauteur de 4800 francs.

Aucun intérêt n’est perçu par l’Etat jusqu’au début de l’obligation de remboursement. Ensuite, celui-ci se monte à 3% afin d’inciter les bénéficiaires à rembourser au plus vite les aides accordées.

Selon les postulants, c’est bien ce chiffre de 3% qui pose problème. Aujourd’hui, le taux d’intérêt accordé par les banques est en effet inférieur à celui-ci.

Crainte d’un endettement

Le Conseil d’Etat se dit opposé à cette modification. Selon ses calculs, une baisse de 1% équivaudrait à environ 150 000 francs de diminution de recettes d’intérêts par an pour le canton. «En comparaison, les prêts de formation délivrés par les instituts bancaires sont basés sur un taux préférentiel de 2,75% (+0,25% de commission trimestrielle), et ce dès le premier jour de l’emprunt. Nos conditions de prêts sont donc très avantageuses», précise le gouvernement.

«Les raisons qui expliquent le manque d’attractivité de ces prêts résultent davantage de la crainte d’un endettement trop important que d’un taux d’intérêt trop élevé», estime le conseiller d’Etat Christophe Darbellay dans sa réponse.
 
 
 

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