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Gianadda: une exposition raconte sa vie peu ordinaire

"Léonard Gianadda, 80 ans d'histoires à partager" a ouvert ses portes samedi au Vieil Arsenal de Martigny, à deux pas de la fondation Gianadda. L'occasion de découvrir les différentes facettes du personnage, un géant au grand coeur.

20 juin 2015, 14:58
Léonard Gianadda étonné par tous les documents retraçant sa vie.

Léonard Gianadda arrive un peu à reculons. Il finit pourtant par franchir la porte de l’exposition qui lui est consacrée dans le Vieil Arsenal de Martigny, à deux pas de la Fondation Gianadda. «Léonard Gianadda, 80 ans d’histoires à partager », qui débute samedi soir, retrace la vie de ce personnage haut en couleur qui a marqué l’histoire d’ici et d’ailleurs. «J’étais un peu gêné; pourtant, je ne suis pas modeste, mais là...», avoue Léonard Gianadda après une heure et demie de visite dans cet espace concocté par Sophia Cantinotti et Jean-Henry Papilloud, les commissaires de l’exposition-hommage. « Maintenant, je me dis que j’aurais dû être plus sympa avec vous », lance Léonard Gianadda aux deux concepteurs après avoir parcouru le troisième et dernier étage de l’exposition.

De l’Italie à l’Académie des Beaux-Arts

«Notre idée était comprendre comment un petit-fils d’immigré italien venu en Suisse à 13 ans s’est retrouvé à l’Académie des Beaux-Arts. C’est l’occasion de parler de son parcours, surtout pour ses 80 ans!», explique Sophia Cantinotti. Léonard Gianadda a laissé quasiment carte blanche aux deux commissaires. Il l’a donc découverte samedi pour la première fois en présence du «Nouvelliste ».

Trois parties de sa vie

Un grand moment d’émotion pour ce géant au cœur tendre. Léonard Gianadda a parcouru les trois étages qui lui sont consacrés avec silence et recueillement – chaque étage illustrant une partie de sa vie : sa carrière de photographe, la Fondation Gianadda et son mécénat de la culture aux œuvres sociales.

Beaucoup d’émotions

Léonard Gianadda a parcouru lentement chaque instant de son existence, les yeux au bord des larmes parfois. A l’image de l’évocation de sa rencontre avec Annette, la femme de sa vie, aujourd’hui décédée. Le Martignerain l’a vue pour la première fois à l’office du tourisme de Lausanne en 1957, alors qu’il venait présenter ses photographies.

Une vie couronnée de succès

En redécouvrant sa vie résumée par les commissaires, Léonard Gianadda paraît un peu impressionné. «Je suis conscient que tout est toujours fragile. Je ne veux jamais trop me réjouir ou mettre les choses en avant par superstition - c’est mon côté italien. Mais là, ce qu’il s’est passé pendant 80 ans, c’est fait. On ne peut pas l’enlever. Alors aujourd’hui, j’ose parler de succès, alors qu’avant c’était tabou», avoue-t-il à la fin de la visite.

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