«C’est inouï…» En trois quarts d’heure d’interview, le terme est bien revenu cinq ou six fois dans la bouche de Léonard Gianadda. Comme si lui-même n’en revenait pas, de tout ça. De la longévité de la fondation dédiée à son frère – «Le vrai miracle, c’est la durée», dit-il.
A lire aussi: Archives en mouvement: la Fondation Gianadda
«Inouïe» la moyenne de 250 000 visiteurs annuels sur quarante ans, «à Martigny, où il n’y a pas de réservoir de population» pour cela, «vous n’êtes pas à Paris, à Lausanne ou à Berne». «Inouïs» les gros «coups» réalisés – «Le déjeuner des canotiers» d’Auguste Renoir, «Le Discobole», marbre du IIe siècle prêté par le British Museum, ou encore, bien évidemment, à l’été 2017, «Impression, soleil levant», chef-d’œuvre de Claude Monet, toile fondatrice de l’impressionnisme.
Van Gogh et Gauguin en tête
Et puis, forcément, «inouï» aussi le chiffre de ce 19 décembre...