L’avalanche, cette force naturelle destructrice, a épouvanté autrefois des générations de montagnards. La mort blanche inquiète désormais tous ceux qui se risquent aux loisirs de la poudre sur des pentes vierges. Hier comme aujourd’hui, l’avalanche fait partie de notre ADN. De l’identité helvétique. A tel point que la Suisse souhaite – et a de bonnes chances d’obtenir – que la gestion de cet aléa soit reconnu au patrimoine culturel mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, l’UNESCO dans son acronyme anglais. L’Office fédéral de la culture a fait acte de candidature en mars 2017. On saura la semaine prochaine si ce thème inhabituel figurera sur la fameuse liste aux côtés de la Fête des vignerons ou du Carnaval de Bâle, apportant à la Suisse une reconnaissance internationale.
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Une candidature aux origines valaisannes
Thomas Antonietti, responsable...