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Gestion des risques en Valais: la force de l'humilité face à la tempête. Le retour sur la semaine par Pascal Fauchère

Le Valais a appris à mieux gérer les dangers naturels. Par nécessité, par passion. Notre chronique revient sur ces jours éprouvants et sur la philosophie du risque.

27 janv. 2018, 05:30
Pascal Fauchère, rédacteur en chef adjoint.

Frappé par des intempéries majeures, le Valais s’en sort plutôt bien pour l’instant, malgré les 30 millions estimés de dégâts aux routes. Pour l’instant, car l’hiver est encore long, le terrain instable, les masses neigeuses énormes. Cet avertissement posé, tirons quelques constats réjouissants de la gestion des risques dans le canton. Qualité supérieure des stations de mesures et des systèmes de surveillance, augmentation des ouvrages de défense, professionnalisme des chargés de sécurité locaux, meilleure coordination des intervenants, performance accrue des états-majors communaux: autant d’avancées significatives dans la protection de la population depuis vingt ans. Saluons à ce titre tous les acteurs qui ont œuvré sans compter à résoudre les mille et un soucis résultant de routes coupées ou de zones évacuées.

Rappelons aussi que la gestion du risque pour ces gens-là, c’est analyser rapidement une situation complexe en y intégrant l’intuition. Concis, le géologue cantonal vous le dira en toute...

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