En Valais, sa campagne avait été flamboyante, attisant des attentes de la même trempe. A Berne, l’état de grâce s’est vite éteint. La rayonnante, embrassante et omniprésente Géraldine Marchand-Balet se heurte à l’austérité des pas perdus du Palais fédéral. Son fonctionnement. Ses habitudes. Ses rigueurs et ses exigences.
Elle se heurte à son groupe parlementaire aussi, dans lequel elle peine à trouver ses marques, sa place et ses combats. La conseillère nationale PDC ne veut pas concéder un bilan en demi-teinte, même si elle reconnaît une entrée en matière compliquée. «Il faut appréhender un nouveau fonctionnement, une multitude de dossiers et s’imposer. Ça a été difficile la première année.»
En coup de vent à Berne pour cause de tempête à Grimisuat
En plus des ratés de la débutante, la présidente de Grimisuat devait faire face à une campagne très disputée pour conserver son siège dans sa commune. «Ça m’a pris...