À Gampel, la rentrée ne se fera pas en crop top, en leggings ou avec un short d’une longueur inférieure à «dix centimètres à partir de l’entrejambe». Dans son nouveau règlement, le cycle d’orientation interdit désormais à ses élèves de porter des «vêtements provocants ou révélateurs», relaie le Walliser Bote.
«Eduquer les garçons»
De son côté, sans donner davantage de détails, le cycle d’orientation explique que ces tenues sont interdites afin d’éviter de perturber les cours. Un argument qui ne convainc pas la députée PS Marie-Josée Reuse.
Interrogée par la RTS, la membre de la commission de l’éducation déplore une forme de stigmatisation. «On part du principe que l’habillement des filles déconcentre les garçons. Cela participe à la stigmatisation des femmes. Il faudrait plutôt éduquer les garçons. On devrait pouvoir s’habiller comme on veut», réagit-elle.
Le cas de Gampel est isolé en Valais, les règlements étant différents d’un établissement scolaire à l’autre. Il rappelle toutefois la polémique autour du t-shirt de la honte, à Genève en 2020, et le cas d’une élève fribourgeoise, convoquée en février dernier par son professeur parce qu’elle ne portait pas de soutien-gorge.