La HES-SO et Constellium ont développé le Smart Process Lab, un laboratoire dédié à l’étude des processus industriels qui a demandé un investissement commun de 2 millions de francs. Jouez-vous maintenant dans la cour des grands?
Gaëtan Cherix: La HES-SO Valais joue depuis très longtemps dans la cour des grands (rire). Les 90% de nos activités sont réalisées conjointement avec des industriels et nous réalisons pour environ 15 millions par an de recherche appliquée et développement (Ra&D). Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est qu’un industriel et une école décident de bâtir des compétences ensemble. Ça, c’est beaucoup plus rare. Et l’autre grande nouveauté, c’est qu’un industriel qui désire garder une place compétitive en Valais et continuer à développer de l’innovation demande à une école de l’aider sur le long terme. Pour nous, c’est énorme.
Ce genre de partenariat est-il bon signe pour l’économie valaisanne?
Lionel Thomas: C’est un excellent signe!...