La découverte d’une arme (factice) dans les bureaux sédunois d’un procureur a semé le désordre au sein de la justice valaisanne. Surtout lorsque cette affaire a été divulguée par la presse, en l’occurrence par le Nouvelliste.
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Suite à nos révélations, le Ministère public a lancé deux enquêtes. L’une d’elles concerne la fuite dans les médias, par le biais d’un mail anonyme, de cette affaire. Un procureur extraordinaire, un ancien procureur vaudois, a alors été nommé, c’était le 28 mars dernier.
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Le procureur fait chou blanc
Huit mois plus tard, l’enquête échoue. «Le procureur extraordinaire n’a pas réussi à identifier l’auteur des fuites», indique vendredi le Ministère public dans un communiqué. Les investigations informatiques «n’ont pas permis de remonter à l’auteur». Et les journalistes interrogés ont invoqué le secret des sources.
L’affaire en restera donc là, sauf en cas de découvertes de faits nouveaux.
L’affaire de l’arme n’est pas résolue
Quant à la deuxième enquête, qui porte sur la présence de l’arme, elle n’a pas encore abouti. C’est le procureur général adjoint Jean-Pierre Greter qui l’a initiée et qui la gère toujours. Le Ministère public «estime prématuré de communiquer sur ce sujet», déclare le procureur général Nicolas Dubuis.