C’est peut-être le comble pour le directeur d’une chaîne de mode, de débarquer dans le monde du journalisme, réputé pour ses goûts douteux en matière de style. Il s’amuse de la remarque quand on lui lance qu’on l’a reconnu d’entrée. Parce qu’au sein du siège de sa nouvelle entreprise, c’est lui le mieux habillé.
Depuis quelques semaines, Fredy Bayard, celui qui a son patronyme sur la devanture des biens connus et éponymes magasins est le patron de l’éditeur haut-valaisan Mengis. La maison qui possède, notamment, le Walliser Bote, le quotidien au titre bleu que près de 80% des germanophones du canton dévorent avec leur petit-déjeuner.
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Le nouveau maître des lieux lui ne prend qu’un café le matin. Et ce matin-là. Il avoue: il ne connaissait rien à cette branche-là, il y a quelques mois encore, même si le WB,...