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F€MINI$M€. La chronique d’Anouk Schauenberg

12 juin 2019, 10:00
Anouk Schauenberg, étudiante.

Ces derniers mois, les initiatives féministes se sont multipliées: collectifs, tables rondes et spectacles traitant de thématiques cruciales, actions citadines, articles, manifestations… Elles ont pris des formes multiples, se répondant les unes aux autres et dégageant une énergie folle, une énergie qui donne envie de (continuer à) se battre pour faire respecter nos droits. Cette effervescence (qui, nous l’espérons toutes*, n’en est qu’à son début) s’inscrit dans un mouvement positif et généralement désintéressé. Pourtant, quelques cancrelats ont tout de même réussi à en profiter pour pouvoir améliorer leur image et/ou commercialiser des produits en rapport avec le féminisme, sans pour autant soutenir ce genre d’opinion de manière concrète. Avec l’augmentation de la visibilité donnée aux féministes, ce recours en masse au purplewashing n’est pas très surprenant, mais il n’en reste pas moins insupportable.

Si les grandes enseignes n’ont pas (encore) eu la bêtise de proposer des codes promo pour la...

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