Aux abords de l’ancienne route cantonale qui traverse le bois de Finges, de gigantesques tas de terre interpellent les passants. «Ces grosses taupinières ont beaucoup intrigué», s’amuse l’archéologue cantonale, Caroline Brunetti, du Service des bâtiments, monuments et archéologie. Mais non, le sol de Pfyngut, entre Sierre et Loèche, n’est pas peuplé de taupes monstrueuses.
© Heloïse Maret
Sur le tracé de la future autoroute A9, ce sont les archéologues qui, depuis l’année dernière, sondent le terrain à la recherche de potentiels vestiges. «On appelle ça de l’archéologie préventive, précise Alexander von Burg, archéologue auprès de l’Office fédéral des routes (OFROU). Nous voulons éviter d’être surpris pendant les travaux en tombant sur une découverte qui pourrait ralentir le chantier.» D’où la nécessité de ces sondages en amont.
Quelques jours après la fin de la campagne de forages, les recherches auront permis de mettre au jour de nombreuses empreintes du passé. Des...