La Fédération des magistrats, des enseignants et du personnel de l'Etat du Valais (FMEP) veut que le facteur humain soit pris en compte dans la gestion des finances publiques. Financièrement le canton se porte bien, il est difficile de faire mieux.
L'utilisation du seul PIB comme indicateur de performance fausse la vision de la réalité, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse la présidente de la FMEP Marylène Volpi Fournier. "La croissance n'engendre pas automatiquement une amélioration du bien-être".
Le syndicat entend se poser en véritable acteur de la vie publique valaisanne. Fort de 9000 membres, qui représentent un tiers du budget de l'Etat, il s'estime légitimé à jouer ce rôle de force de proposition.
Nuages noirs
"Nous souhaitons une bonne gestion des finances publiques, sans tomber dans l'hystérie de la réduction des dépenses", explique Marylène Volpi Fournier. Si des restrictions sont demandées, elles doivent l'être de manière identique dans tous les secteurs, y compris dans certaines institutions subventionnées par l'Etat qui n'ont pas les mêmes règles de fonctionnement que lui.
La FMEP constate que les nuages noirs annoncés depuis plusieurs années n'ont pas eu comme conséquence de mauvais résultats financiers du canton. Il y a certes eu une baisse, mais le Valais a su faire face, précise Mme Volpi Fournier.
Pour le syndicat, la fonction publique valaisanne est déjà svelte et doit le rester. Mais elle doit aussi être adaptée à l'augmentation de la population du canton qui enregistre chaque année 4000 habitants supplémentaires.