Expérience onirique et voyage émotionnel. Ce vendredi à la Ferme-Asile, l’air sédunois fleurera celui de l’Orient. Faraj Suleiman, pianiste et compositeur palestinien, emportera le public dans une bulle où l’ADN musical arabe drague habilement les couleurs occidentales.
Né en Galilée, Faraj Suleiman débute le piano à 3 ans, après que sa famille a vite repéré chez lui une sensibilité particulière à la musique. Il mène même son premier concert à 5 ans. «Au début, je n’avais pas du tout envie de faire du piano. Je ne rêvais que de foot. J’ai donc fait une longue pause de plusieurs années», raconte l’artiste.
Trouver son langage
Puis, après l’école supérieure, la passion le pique de nouveau et ne cessera plus de le faire. «A 20 ans, alors que j’étudiais la musicologie, j’ai recommencé à jouer. Tout seul. Je jouais des heures et des heures, pour trouver le langage musical que je voulais...