Se rallier à un effort collectif pour en finir au plus vite avec cette crise. Les réactions des commerçants valaisans que nous avons contactés suite aux annonces du Conseil fédéral sur la fermeture des commerces non-essentiels jusqu’à la fin février convergent toutes dans ce sens.
A Martigny, Yasmina Giaquinto-Carron, gérante de la librairie du Baobab, fait preuve d’une certaine souplesse. «En 2020, nous avons appris à être des félins, à retomber sur nos pattes et à regorger d’inventivité pour continuer à vivre.» Durant le premier confinement, la libraire avait rapidement mis sur pied un service de livraison. «Il y a eu beaucoup de demandes, car le livre reste le dernier refuge culturel et moyen d’évasion en cette période. Cela nous montre que notre métier a encore de la valeur et nous motive», dit celle qui devra mettre ses trois employés en RHT en cette période de rentrée littéraire.