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Fédérales 2019 vues du Valais: les échos des réseaux sociaux (partie 6) vague de chez vague, le pouvoir de la pensée systémique, le PDC divisé et le bon vin...

Qui partage quoi sur qui et dans quel but? «Le Nouvelliste» a décidé de vous proposer une compilation du meilleur et du pire de la campagne sur la Toile pour ces fédérales 2019 vues du Valais. Voici notre chronique doucement décalée de la campagne sur les réseaux sociaux.

18 sept. 2019, 18:00
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Vague de chez vague

«Chacun sa vague» c’est le slogan des jeunes libéraux radicaux valaisans. Et ils n’ont pas lésiné sur les moyens pour faire coller toute leur campagne et les candidats à ces quelques mots. Niveau coupe de cheveux d’abord… Tous les jeunes hommes des JLR arborent fièrement une belle vague. La mèche vaut le coup d’œil. À croire que les idées libérales radicales protègent de la perte de cheveux. Ensuite le côté vague… On le retrouve également dans le sens de l’engagement de ces jeunes. Bastien Gischig dit s’engager pour «une avancée significative en Valais tout en défendant nos valeurs». C’est super. Derrière une telle phrase on peut mettre un soupçon de rien, un peu de tout et au final pas grand-chose. Vague de chez vague on vous dit.

 

 

Après l’attaque du PDC suisse, débat en Valais

Le PDC suisse qui lance une campagne dans laquelle les candidats des autres partis sont attaqués personnellement. Le PDC du Valais romand qui se désolidarise avec cette méthode. Une candidate valaisanne, Carole Furrer, a même été jusqu’à écrire un peu partout sur Facebook: «Je présente mes excuses aux personnes visées».

A lire aussi : Carole Furrer: «Je trouve lamentable la campagne du PDC suisse»

Cette attitude de la Saviésanne est diversement appréciée au sein même de son parti. L’ancien président de Chermignon et ancien député (PDC), Jean-Claude Savoy estime qu’elle n’aurait pas dû s’excuser.

D’autres élus PDC, comme le député hérensard Fabien Schafeitel minimise la question en déclarant, ironiquement, «heureusement, qu’on est les seuls à faire ça».

Ce n’est pas là l’avis de tout le monde au PDC. L’ancien président du PDC du district de Sierre est si fâché qu’il démissionne du PDC suisse.

 

Rien n’arrête la pensée systémique

Il est comme cela Jean-Marie Bornet. Tu lui donnes un stylo un petit papier et il te résout la fonte des glaciers en deux temps, trois mouvements. S’il avait eu dix minutes de plus, il te résolvait le changement climatique et la faim dans le monde. Il faut dire que le bonhomme a décidé de révolutionner la politique en pensant transversal. Fini les clivages partisans, place à la vision systémique (on vous met au défi de compter le nombre de fois que le mot est utilisé par la tête de liste du RCV lors des débats). Quoi qu’il en soit, Jean-Marie Bornet a partagé «sa petite contribution du matin» sur les réseaux sociaux et les retours sont plutôt bons.

 

 

En gros, l’idée consiste à renvoyer sur les glaciers l’eau exploitée pour la production hydraulique via un système de pompage. Certains se posent tout de même la question du bilan énergétique global d’une telle opération, d’autres insistent sur le coût et l’impossible rendement d’une telle installation. En juillet 2019, l’ATS faisait écho à un projet pilote mené en Engadine par des chercheurs grisons consistant à «collecter en été de l’eau d’un glacier pour la recycler et la lui rendre en hiver sous forme de neige».

 

Un canton bilingue… et ça se voit

Pour les candidats du Haut, il est important d’essayer de toucher les électeurs du Bas, puisque la partie francophone représente tout de même les deux tiers du corps électoral. C’est l’occasion de voir à quel point le bilinguisme du Valais est une notion toute relative, comme le montre la publication Facebook de l’ancien président du Grand Conseil, Diego Wellig… qui explique être en «train d’aider à sécuriser une piste le long d’un remède». De quoi rendre malades les profs de langue… en constatant la manière dont Facebook traduit nos publications.

 

En campagne, le vin n’est jamais loin

En sortie du côté de Vinea à Sierre, les Jeunesses socialistes du Valais Romand avaient sorti des t-shirts pour se fondre dans le paysage. «Pour un coup de rouge en politique», pouvait-on lire dans le dos des candidats. En campagne le vin n’est décidément jamais loin… Surtout en Valais. Les Jeunes PDC du Valais romand en ont fait la démonstration dans un nouvel épisode de leur National Story.

A lire aussi : Fédérales 2019 vues du Valais: les échos des réseaux sociaux (partie 1), dédoublement de personnalité, guillotine et récolte de fonds

Marc Bonvin, le caviste qui porte bien son nom, montre à ses colistiers ce «que c’est une course au Conseil national». Sur la musique de Benny Hill (les quinquagénaires connaîtront), le candidat serre des mains et boit un coup à chaque rencontre. Les jeunesses ont visiblement une vision très conviviale et alcoolisée de la politique.

 

 

 

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