Jusqu’où est-on prêt à aller pour faire le buzz? C’est une question qui, à mesure que notre attention médiatique diminue, revient de plus en plus. Car faire passer son message est de plus en plus difficile. Alors, on innove, on cherche à rester dans la tendance. Et quoi de plus actuel que les fakes news? C’est sans doute ce qu’a dû se dire un syndicat suisse pour sa dernière campagne, avortée.
L’idée est simple, le combat clair: pour mettre en évidence les discriminations salariales, quoi de plus facile que de créer deux annonces pour un même poste fictif, le poste féminin étant rémunéré 20% de moins que son homologue masculin? Voilà qui créerait sûrement des réactions outrées, réactions sur lesquelles il serait facile de capitaliser pour communiquer et provoquer un changement.
Si le combat est on ne peut plus juste, la méthode est parfaitement inadmissible, et pose certaines questions qui,...