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Evoquer les morts pour le bien des vivants, la chronique de Régine Pralong

26 oct. 2017, 17:18
/ Màj. le 26 oct. 2017 à 20:00
Régine Pralong, historienne.

La Toussaint est, comme son nom l’indique, la fête de tous les saints et martyrs. C’est certainement depuis le VIIIe siècle, quand le pape Grégoire III dédicaça une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome en l’honneur de tous les saints, qu’elle est célébrée le 1er novembre. Cette fête précède la Commémoration des fidèles défunts, qui a lieu le lendemain, qui est l’occasion de penser à tous les proches décédés. Comme le 1er novembre est un jour férié, les habitudes veulent que nos proches défunts soient commémorés à la même date que les saints canonisés.

En évoquant les proches disparus, on ne pense pas forcément aux femmes ou aux couples qui ont voulu (ou qui ont dû!) avorter. Les Romains ont puni cette pratique au IIIe siècle, pour des raisons démographiques notamment. Cette interdiction n’a cependant pas empêché les femmes, au fil des siècles, de recourir à diverses méthodes pour...

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