Les monts enneigés omniprésents appellent au silence. Sur la terrasse du restaurant d’altitude d’Evolène, l’ambiance est au plus calme. En ce samedi de Carnaval, la journée va toutefois prendre une tournure bien plus animée. Il est midi lorsque les traditionnelles peluches débarquent en télésiège. Jamais venues aussi nombreuses à 2142 mètres d’altitude, les quinze «Patoyes» focalisent l’attention. Certains photographient leur arrivée sur le haut des pistes. Tout le monde sourit. Le tableau est si pittoresque.
Les télésièges deux places ne peuvent accueillir qu’une peluche. / Louis Dasselborne
Enfants en pleurs, touristes agacés
Lorsque les étranges créatures se rapprochent des tables, l’enthousiasme diminue néanmoins. Les peluches ne sont pas des attractions touristiques, mais des figures du patrimoine évolénard. Leur mission n’est pas de divertir les enfants, mais de chasser l’hiver et ses mauvais esprits. Mal comprises hors du cortège de Carnaval, elles ne font pas forcément l’unanimité. Leur costume n’est pas...