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Et à J -23 des élections fédérales, les copains de liste deviennent concurrents

Il n’en restera qu’un, parfois deux. A moins d’un mois des élections, la lutte au sommet des listes s’affirme. Il faudra faire mieux que l’équipier de campagne pour prétendre à un siège au National. On vous résume les enjeux.

28 sept. 2019, 05:30
Pas de poteaux mais des sièges sur lesquels s'asseoir à Berne pour ceux qui prendront le dessus sur le colistier adversaire.

C’est ces jours-ci que l’esprit de gagne individuel se concrétise.

Le moment est venu d’expliquer aux électeurs comment voter et tous les candidats, qui ont affiché des semaines durant la joie de mener campagne en équipe, doivent, parfois un peu timidement, aborder frontalement la tactique du cumul voire du biffage du copain juste au-dessus ou juste au-dessous.

On avait beau voir sur toutes les affiches électorales les «2 fois… sur votre liste», désormais chacun doit prêcher, les yeux dans les yeux avec l’électeur, pour sa paroisse et inviter le citoyen à optimiser son soutien.

Forcément au détriment des autres. A J -23, le match n’oppose plus seulement les diverses listes, il se mène aussi et désormais à l’intérieur de chacune d’entre elles.

Au PDC: seulement les deux meilleurs

Benjamin Roduit le sortant conservera-t-il son avance sur ses désormais concurrents: Sidney Kamerzin et Serge Métrailler?

Ils envoient du lourd, les démocrates-chrétiens....

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