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Est-ce une bonne idée d'interdire les plus de soixante ans en politique pour faire la place aux jeunes?

L'UDC argovienne donne le ton: il faudra désormais avoir moins de 63 ans pour prétendre à un fauteuil à Berne. Les initiatives pour "se débarrasser" des vieilles gloires en politique font leur chemin. Discrimination anti-vieux ou bonne idée?

19 avr. 2018, 11:46
Est-on trop vieux pour faire de la politique lorsqu'on a plus de soixante ans?

La mesure a fait l’effet d’une bombe. L’UDC argovienne veut évincer les plus de 63 ans de la course au parlement fédéral. La limitation du nombre de mandats ne semble plus suffire à encourager les séniors à laisser leur place et leur chance à la jeune génération. Alors chacun y va de son astuce statutaire pour déblayer la voie vers le Palais fédéral en faveur d’une nouvelle génération de politiciens.

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32 retraités sous la coupole

La fixation d’un âge limite est pourtant perçu par certains comme une discrimination des « vieux briscards ». Pour rappel, 32 parlementaires fédéraux sur 246 ont aujourd’hui dépassé l’âge de la retraite et 50 élus ont entre 60 et 64 ans.  

Une jeune députation en Valais

Alors peut-on se priver de l’expérience des soixantenaires et plus ou faut-il les obliger à se retirer pour faire émerger les nouveaux talents ? Le débat est lancé, même si du côté de la députation valaisanne, l’on peut se targuer de ne pas donner dans la vieille garde. Philippe Nantermod et Mathias Reynard ont tout juste 30 ans, Géraldine Marchand-Balet et Franz Ruppen ont moins de 50 ans. Jean-Luc Addor, Thomas Egger, Viola Amherd, Beat Rieder et Benjamin Roduit taquinent tous la limite supérieure de la cinquantaine et le doyen, Jean-René Fournier terminera sa carrière fédérale à l’âge de 62 ans.

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