Des douleurs pires que celles de l’accouchement. C’est ainsi que les femmes atteintes d’endométriose qualifient les souffrances ressenties à cause de cette maladie gynécologique. Une femme sur dix, soit 180 millions dans le monde, est touchée par ce mal lié aux règles. Outre de fortes douleurs et une grande fatigue, l’endométriose peut provoquer des lésions (kystes, nodules) sur le vagin, les trompes, mais aussi les intestins ou les poumons. Certaines patientes doivent ainsi subir des opérations pour ôter les nodules, voire une partie d’un organe comme l’intestin. La maladie reste pourtant mal connue des gynécologues et est souvent difficile à diagnostiquer. «C’est pour cela qu’il faut qu’on en parle. Quand on est atteinte par cette maladie, on se sent très seule et on souffre énormément», souligne la Valaisanne Nathalie Florey, atteinte d’endométriose.
D’où l’importance de l’association suisse de l’endométriose, S-Endo, créée en 2016, qui ouvre une antenne valaisanne cette semaine...