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En voie d’acheminement. La chronique de Sandor

13 déc. 2018, 11:01
Sandor, chanteuse.

«On peut vivre sans richesses, presque sans le sou. Des seigneurs et des princesses, y’en a plus beaucoup. Mais vivre sans tendresse… on ne le pourrait pas… non, non, non, non… on ne le pourrait pas.»

C’est sur cet air de «La tendresse» de Bourvil que j’ai selon toute vraisemblance ouvert les yeux ce matin; air qui dès lors semblait bien décidé à ne plus jamais vouloir s’extraire de mes méninges. Nul doute que l’esprit de Noël qui habille les rues et les enseignes de ma ville depuis plusieurs jours m’aura inspiré, en rêve, cette chanson douce. Reste qu’aujourd’hui, cette mélodie m’anime et me poursuit, s’emparant de chacune de mes pensées pour les mettre en musique.

Tout ce qui m’est passé par la tête s’est vu mesuré, comparé, adapté, affublé de ces mêmes notes et de ce même rythme pour se faufiler entre les mailles serrées de ce filtre musical;...

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