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Alcoolisme: quand l'anonymat permet de franchir le pas

Par rapport à d'autres dépendances, celle liée à l'alcool reste un tabou. Mais à l'intérieur des groupes des Alcooliques Anonymes, cette discrétion est une condition du partage d'expérience. Témoignages à l'occasion de la 25e convention des AA valaisans à Saint-Maurice.

28 oct. 2017, 15:02 / Màj. le 28 oct. 2017 à 18:00
Dans tout le Valais, les rencontres des alcooliques anonymes ont lieu quotidiennement.

Dans le hall de l’Hôtellerie franciscaine, l’ambiance est à la camaraderie. Sur leur poitrine, les participants arborent une étiquette indiquant uniquement leur prénom, par lequel ils s’interpellent avant de se serrer la main ou de se faire la bise. Le tutoiement semble de rigueur. «Ici, pas de classe ou de rang social», constate Jean-Paul. «On sait juste qu’on souffre de la même maladie. Face à elle, nous sommes tous des égaux.»

Ce week-end, Saint-Maurice a accueilli la 25e convention valaisanne des Alcooliques Anonymes (AA). «Dans cette appellation, le côté anonyme revêt une grande importance», raconte Thierry, abstinent depuis 2006. «Par rapport à d’autres dépendances – les gens ne cachent pas le fait de vouloir arrêter de fumer et le revendiquent même parfois -, la nôtre reste un peu un tabou. Pour ma part, j’ai un peu honte des dégâts que j’ai pu faire autour de moi, dans ma famille notamment....

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