Un journal qui ne salarie aucun journaliste et qui ne dispose d’aucun local. «Le Confédéré» va tenter le pari. Depuis juin, l’hebdomadaire a abandonné ses bureaux de Martigny et s’est séparé de son unique plume rémunérée, le rédacteur en chef Jean-Jacques Michelet.
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Pour justifier cette restructuration, le président du conseil d’administration, Victor Glassey, avance des difficultés financières: «On tire la langue depuis les années 2000. Avec des revenus publicitaires qui ne cessent de chuter, des mesures d’économies se sont imposées d’elles-mêmes.» Conséquence: «Le Confédéré» abandonne son volet information pour se cantonner à l’opinion.»
Le PLR passe à la caisse
Parallèlement, le PLR valaisan va financer de manière indirecte l’organe de presse qui lui a permis d’exister pendant plus d’un siècle face aux conservateurs. Alors que les transferts d’argent entre le parti et le journal avaient cessé pendant quarante...